En octobre 1978, naissait le groupe A Filetta. A l'époque nous ne savions pas et d'ailleurs, nous ne savons toujours pas, s'il s'agissait du rêve d'une esquisse ou de l'esquisse d'un rêve. L'esquisse d'une demeure à jamais ouverte où pourraient venir trouver refuge, les âmes entremêlées, qui dans leur quête d'éternité, tissent et retissent les fils de ce vieux partage qu'est le chant.
Le rêve d'un navire sans pavillon, parti de nulle part sillonner l'ailleurs où des phares immémoriaux pourraient peut-être un jour lui dire : " c'est là, parmi vous, dans l'éphémère partagé que sont les étendues éternellement heureuses. "
Le rêve d'un navire sans pavillon, parti de nulle part sillonner l'ailleurs où des phares immémoriaux pourraient peut-être un jour lui dire : " c'est là, parmi vous, dans l'éphémère partagé que sont les étendues éternellement heureuses. "
Vingt ans aux côtés de tous ceux qui ont la conviction que la vie est de ces batailles à mener dont il ne faille sortir ni vainqueur ni vaincu, mais grandi.
Et, s'il fallait, au terme de ces quelques années que subsiste une empreinte et une seule, nous souhaiterions vraiment que ce soit celle de voyageurs dont la seule préoccupation était de ne rien vouloir altérer.
Il faut être ce que nous sommes et l'être pleinement et ne pas chercher ni à plaire, ni à complaire; il ne faut pas tricher avec cela.
Chanter c'est, aussi et peut-être surtout, dire tendrement des choses puissantes et puissamment des choses tendres.
Notre chant est de pierre et d'eau. Dans ses plis et replis, dans ses arcanes, il épouse les contours de l'âme de ce rocher tumultueux qui nous a engendrés.
Notre chant est un chant qui consacre la mémoire, il est aussi un chant qui prône l’ouverture, l’accès à l’autre. Surtout, il traduit le besoin profond de n’être que ce que nous sommes, mais à l’être pleinement, sans complexes, en authenticité et généreusement. Pas en essayant d’en faire un sanctuaire. Le sanctuaire, cela sent déjà la mort. "
Notre chant est de pierre et d'eau. Dans ses plis et replis, dans ses arcanes, il épouse les contours de l'âme de ce rocher tumultueux qui nous a engendrés.
Notre chant est un chant qui consacre la mémoire, il est aussi un chant qui prône l’ouverture, l’accès à l’autre. Surtout, il traduit le besoin profond de n’être que ce que nous sommes, mais à l’être pleinement, sans complexes, en authenticité et généreusement. Pas en essayant d’en faire un sanctuaire. Le sanctuaire, cela sent déjà la mort. "
( d'après Jean-Claude Casanova:
Nowadays, Corsican polyphonies are renowned worldwide… This is thanks to pioneers such as A Filetta.Born in Balagne in 1978 out of a passion for singing and folklore, the band is deeply rooted in the land of its origin, like the local fern from which it gets its name. Entirely vocal, their repertory illustrates the artistic journey of the band : sacred and profane hymns inherited from tradition as well as original songs. These are all witnesses to a dynamic culture that refuses to stay crystallised in its past.The band knows how to revive and share this difficult but magnificent art to which they hold the key. Their voices are mystifying and unique. Their gazes reveal a strong bond and a love for their island and for their public.
The power of their passion, of their generosity and of their great talent means that you don’t come out of their concerts unchanged.
The power of their passion, of their generosity and of their great talent means that you don’t come out of their concerts unchanged.
I Impiccati di u Niolu
1 commentaire:
tres interessant....ca rappelle etrangement le chant moyen oriental; j'aimerais savoir s'il y a un rapport.
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